Simon Eeraerts: de chanteur à entrepeneur
Il a tout juste 19 ans, il fait partie du boys band populaire BOBBY, il a lancé l’an dernier la ligne de vêtements Avo&Cado et il combine tout cela avec des études à plein temps. Et quand on demande à Simon Eeraerts ce que l’avenir lui réserve en tant qu’indépendant, il répond : ‘The sky is the limit’. Chez Acerta, on est bien du même avis.
Voir les opportunités et les saisir
Tout jeune déjà, Simon Eeraerts rêvait de devenir musicien. En humanités, il a fait le choix conscient de laisser tomber les sciences pour l'académie de musique. Une décision qui n'a pas suscité que des réactions positives : « On me disait que mes chances de réussite étaient faibles, et que je ferais mieux de me concentrer sur des objectifs plus réalistes. Ça a eu l’effet exactement inverse sur moi, j’avais encore plus envie de faire mes preuves. J’ai utilisé leurs doutes pour me motiver. Et quand je passe à ‘Tien om te zien’, ou quand je suis sur la scène du Sportpaleis, j’y repense souvent. »
Simon a choisi de suivre sa passion et il a eu raison. En 2020, alors qu’il était sur le point de percer avec son boys band BOBBY et que son audience grandissait sur les réseaux sociaux, les marques le sollicitaient de plus en plus fréquemment : « Je n'ai jamais vraiment choisi de devenir indépendant, c’est venu un peu sans que j’y pense. Je chantais, je faisais de la scène à petite échelle, mais très vite, ça a pris de l’ampleur. L'étape suivante était logique : devenir indépendant. Avec mes parents, j'ai étudié les options et les différentes formes d'entreprise, et la création d'une société m'a semblé être le bon choix, aussi bien en termes de structure que sur le plan financier. »
Un pas après l’autre
Simon venait à peine de se lancer comme indépendant quand le destin a frappé : la crise du covid a fait tomber à l’eau tous les concerts d’été de BOBBY. Pourtant, le jeune starter n'a pas jeté l'éponge : « Tout à coup, j’ai eu plein de temps libre, et j’ai été obligé de penser autrement. C'est d’ailleurs comme ça qu’avec Stien, ma copine, nous avons eu l’idée de notre ligne de vêtements. Ce qui a commencé comme une blague s'est transformé en une idée de business. Stien est tellement accro aux avocats que je lui ai demandé pourquoi elle n'en mettait pas sur ses vêtements. Et voilà, l'idée d'Avo&Cado était née. Mon truc, c’est l’action, donc j’ai immédiatement cherché à savoir si c’était réaliste de mettre sur le marché une ligne de fringues. J'ai élaboré un business plan pour déterminer les étapes nécessaires. Chaque petit pas peut avoir de grandes conséquences. Aujourd'hui, un an plus tard, notre rêve est devenu réalité. Bientôt, nous allons même ouvrir notre première boutique. »
Ensemble, on est plus forts
Simon Eeraerts ne vient pas d’une famille d’indépendants, mais ses parents, son frère et sa copine le soutiennent inconditionnellement. « Ce sont mes plus fervents supporters, et grâce à eux, je vois toujours le verre à moitié plein. Il faut s’entourer de gens sur la même longueur d’ondes, qui partagent votre passion, voilà mon conseil aux autres indépendants. On apprend tellement des autres. Entreprendre n’est pas un sport à pratiquer en solitaire. »
C’est notamment la copine de Simon, Stien Edlund, qui l’a guidé sur les réseaux sociaux. Avec quatre millions de followers sur TikTok, elle peut se considérer comme experte en la matière : « Elle m’a appris à créer du contenu. Et comme il s’agit d’un processus créatif, comme en musique, ça m’a plu dès le début. Tout n’est pas positif sur les réseaux sociaux, mais ils créent plein d’opportunités. Depuis que je suis indépendant, j’ai compris l’importance d’y consacrer du temps. »
Ne jamais abandonner
Simon n’en a donc jamais par-dessus la tête ? « Le fait que je me donne à 200% tous les jours est à la fois ma chance et mon malheur. J'aime me mettre continuellement au défi. C'est pourquoi, en plus de ma musique et de ma marque de vêtements, j'ai décidé de faire des études de communication. J’avoue que l’année écoulée, j’ai quand même senti que je frôlais mes limites. Il faut avoir une bonne connaissance de soi quand on est indépendant. Soyez lucide sur vos forces et vos faiblesses. Pour moi, ça veut dire que je dois apprendre à lever le pied de temps en temps. »
Vision d’avenir
Musique ou mode : comment Simon voit-il son avenir ? Ne lui demandez pas de choisir, car pour lui, les opportunités résident justement dans le côté imprévisible de la vie d’indépendant : « Quand on a sa propre boîte, on occupe le siège du conducteur, on choisit la direction dans laquelle on va. Je n’aime pas qu’on me colle une étiquette. Avec ma musique, je veux rassembler les gens. J’admire beaucoup des artistes tels que Youngblood. Et avec Avo&Cado, mon rêve serait d’ouvrir des boutiques partout dans le monde. Je crois que quand on exprime ses rêves et qu’on agit en fonction d’eux, ils peuvent se réaliser. »
Et si vous faisiez comme Simon?
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