Choisissez-vous la liberté, la sécurité ou une touche d’aventure ?

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Choisissez-vous la liberté, la sécurité ou une touche d’aventure ?

Après 4 ans comme salarié en tant que chargé de communication, Kristof D'Hanens a décidé en 2011 de débuter une activité complémentaire. Il est maintenant complètement indépendant avec 3 autres free-lances dans la société en nom collectif I Like Media. Nous l'avons rencontré pour une interview. 

Vous avez commencé comme salarié. Comment l’avez-vous vécu ?

Kristof : « J'ai travaillé dans le secteur de l'animation socio-éducative, secteur où ne règne certainement pas une mentalité « de 9 à 5 ». Des personnes très passionnées travaillent dans ce secteur, avec une tonne de bonne volonté. Cela implique beaucoup de travail en soirée et le week-end. Je n'avais pas de schéma de travail classique. En 2011, j'ai décidé de me lancer dans une activité complémentaire.  Cela a commencé de façon très organique. Des organisations m'ont demandé de dispenser des formations sur le thème des réseaux sociaux, par exemple sur l'utilisation de Facebook.  Ils me donnaient pour cela des bouteilles de vin ou des bons Fnac... Au bout de six mois, j’en avais plus qu’il en fallait (rire). De là, il n’y a eu qu’un pas à franchir pour m’installer en activité complémentaire et commencer à facturer. »

En 2016, vous avez décidé de vous lancer à plein temps en tant qu'indépendant ? Pourquoi ?

« En 2016, j'ai pris 4 mois de congé parental et j'ai eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire à l'avenir. Je me suis demandé : un emploi permanent, des missions de free-lance, deux enfants, des loisirs... comment vais-je pouvoir combiner tout cela ?  J'aimais mon travail, mais pour être tout à fait rationnel, il était temps de renoncer à mon travail dans le secteur de l'animation socio-éducative. Suite à une conversation avec Elien, une amie, tout s’est accéléré.  Elle voulait aussi se lancer comme indépendante, mais elle avait peur de franchir seule un aussi grand pas. Nous avons décidé de le faire ensemble.  Car ensemble, on a une caisse de résonance, on peut remplacer l’autre si nécessaire, partager les coûts et répartir des tâches, telles que les sites web, les réseaux sociaux et les newsletters. C'est ainsi qu’est né notre société en nom collectif : I Like Media. 2 autres amis nous ont rejoints, Elien et moi.  Vous voyez donc l’importance du réseautage, en ligne et hors ligne, et de l’extension du réseau ! »

Comment fonctionne la société en nom collectif ?

« Lorsque nous avons lancé la société, nous avons passé 2 à 3 jours ensemble pour nous mettre d’accord.  Quels tarifs allions-nous pratiquer ? Facturerions-nous à l'heure ou à la commission ? Comment répartir les actions ? Nous avons dû prendre beaucoup de décisions. Finalement, nous avons opté pour un système où tout le monde donne des formations sur les réseaux numériques à un même tarif. À la fin du mois, chaque free-lance facture à la SNC, et laisse 10 % de ses revenus pour les frais communs. »

Quel est l'avantage d'une SNC ?

« En tant que groupe, vous avez un réseau beaucoup plus vaste. Au début, nous avons activement recherché des organisations dans des secteurs où il n’y avait pas encore beaucoup d’offres de formations sur les supports numériques. Depuis, nous avons développé un beau portefeuille et nous n’avons pas besoin de rechercher activement des clients. Nous pouvons maintenant nous permettre le luxe de renvoyer certains clients avec lesquels nous n’avons pas eu le déclic vers d’autres acteurs du marché. »

Voici les conditions de I Like Media :

  • Nous n'avons pas de bureau. Nous tenons les réunions dans un café ou au cours d’un déjeuner.
  • Personne n’est salarié. Cela donne suffisamment de flexibilité pour les autres activités des free-lances de la SNC. Un mois, vous donnez 4 cours, le suivant vous en donnez 15.
  • Nous n'utilisons pas le courrier électronique pour nous concerter. Nous utilisons Slack pour la communication du groupe. Nous nous réunissons rarement tous les 7 physiquement. On se voit à 2 ou 3 sur des projets communs ou à l’occasion de réunions, bien sûr.

Kristof D’hanens http://www.ilikemedia.be/

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