Retour au récapitulatif

Trois fois plus d’employés reçoivent une indemnité de télétravail

Le télétravail engendre des frais. La hausse des frais de consommation d’énergie, l’achat d’une chaise de bureau convenable, d’un second écran et de papier pour l’imprimante en sont de parfaits exemples. Les nouvelles règles en matière d’indemnités de défraiement pour le télétravail clarifient l’aménagement d’un bureau à domicile. Depuis le mois de mars 2020, le nombre d’employés qui reçoivent une indemnité de télétravail a triplé.

Le triple d’indemnités de télétravail octroyées

L’indemnité de télétravail a pour but de couvrir les frais de bureau et les frais d’achat de fournitures, d’impression et de matériel informatique dont le collaborateur a besoin pour exercer sa fonction à domicile. Un an après l’entrée en vigueur du télétravail obligatoire en raison du coronavirus, trois fois plus d’employés reçoivent une indemnité de télétravail, selon un sondage mené auprès de plus de 260 000 travailleurs.

Ce sont trois fois plus d’employés qui se voient octroyer une indemnité de défraiement. Ce chiffre peut sembler élevé, mais il faut le mettre en perspective : en janvier 2020, 0,6 % des employés ont reçu une indemnité de télétravail, contre 1,8 % au début de l’année 2021. En règle générale, l’indemnité de défraiement pour le télétravail demeure donc (pour l’instant) plutôt l’exception que la règle.

L’indemnité de défraiement s’élève en moyenne à 68 euros par mois

En janvier 2021, elle s’élevait en moyenne à 64,15 euros. Ce montant a connu une légère augmentation en février 2021 où il est passé à 68,51 euros en moyenne. Cette indemnité s’élève donc à un peu plus de la moitié du plafond légal. Un employeur peut en effet octroyer aux travailleurs qui télétravaillent de manière structurelle et régulière une indemnité forfaitaire de bureau de maximum 129,48 euros. Pour les mois d’avril à juin 2021, ce montant est porté à 144,31 euros.

Le nombre d’employeurs qui enregistrent le télétravail est limité

En raison du coronavirus, les employeurs sont de plus en plus nombreux à enregistrer les jours de télétravail de leurs collaborateurs. Dès lors, la perspective d’un télétravail qui, à l’avenir, sera définitivement ancré au cœur du paysage professionnel belge gagne peu à peu du terrain. Et vu que nous nous dirigeons de plus en plus vers un modèle hybride, ce paysage professionnel se trouvera en partie à domicile.

Raison de plus pour introduire un enregistrement adéquat et réalisable du télétravail. Un tel enregistrement est indispensable rien que sur le plan de la mobilité : il vous est impossible de payer correctement les indemnités vélo si vous ignorez la fréquence à laquelle vos collaborateurs ont travaillé à domicile ou au bureau.

Pour l’instant, le nombre d’employeurs qui enregistrent le télétravail est limité. Selon les chiffres du télétravail enregistré, seuls 6,4 % des employés du secteur privé auraient travaillé depuis leur domicile en février. Nous savons pertinemment que ce pourcentage est en réalité bien plus élevé, mais cela n’a simplement pas été enregistré.

Apportez de la structure à votre politique en matière de télétravail

Le télétravail ne se limite évidemment pas à l’enregistrement des jours de télétravail et à l’octroi d’indemnités de défraiement. Il s’agit de la méthode de travail de demain. Acerta vous aide à établir une politique de télétravail adaptée à votre organisation.

Laura Couchard_acerta

Écrit par

Laura Couchard

Teamleader Centre de Connaissances

Partagez cet article

Articles liés