Travail hybride : à la recherche d’un équilibre
Le juste équilibre entre travail à domicile et au bureau reste encore à trouver. 9 entreprises sur 10 se montrent positives à l’égard du travail hybride, mais jouent encore la carte de la prudence. 6 entreprises sur 10 optent ainsi pour au moins 3 jours de retour au bureau. C’est ce qu’il ressort d’une enquête.
Le travail hybride accueilli positivement
Avant de devenir soudainement une mesure de lutte contre le coronavirus obligatoire ou fortement recommandée, le télétravail était autrefois un privilège. Allons-nous revenir à ce que nous connaissions jadis, maintenant que cette recommandation du gouvernement a été levée en Flandre et en Wallonie ? Rien n’est moins sûr. 9 entreprises sur 10 envisagent d’introduire définitivement la forme de travail hybride, un mélange de travail à domicile et de travail au bureau. Le travail hybride fonctionne bel et bien pour une majorité d’organisations.
Tous pour un télétravail à 100 % donc ?
L’enquête révèle que nous n’en sommes pas encore là. Dans le grand groupe (90 %) qui opte pour le travail hybride, 6 entreprises sur 10 demandent à leur personnel de travailler en premier lieu depuis l’entreprise, avec le télétravail comme solution alternative. Elles souhaitent concrètement que leurs travailleurs soient présents au bureau au moins trois jours par semaine. 29 % optent pour l’exact opposé : privilégier le travail à domicile et ne venir qu’occasionnellement au bureau. 9 % des employeurs demanderont à leur personnel de se rendre au bureau toute la semaine. Le travail hybride ne perce donc pas dans toutes les entreprises, et surtout pas (encore) dans les plus petites entreprises.
Organisez le temps au bureau de manière utile
Un retour (partiel) au bureau est souhaitable, notamment pour (continuer à) entretenir le lien entre les collaborateurs et l’entreprise. Qu’il s’agisse de deux ou trois jours de télétravail a moins d’importance. Ce qui importe en revanche, c’est de combiner judicieusement le type de travail et le type de contact requis. Le type d’activité, l’objectif poursuivi et l’interaction souhaitée détermineront s’il est préférable de se rendre au bureau ou non. Tout ceci demande d’adopter un nouvel état d’esprit. Profitez par exemple de la présence au bureau pour réaliser des brainstormings, des réunions d’équipe, des concertations individuelles, etc. Et n’oubliez pas d’accorder une attention particulière aux moments informels, car ils ont tendance à être mis de côté dans une forme de travail numérique.
Rome ne s’est pas faite en un jour
Il y a deux ans, rares sont ceux qui auraient parié que 90 % des entreprises allaient opter pour une forme de travail hybride. Il s’agit toutefois encore d’avancées prudentes. Ce n’est évidemment que le début. Notamment parce que le travail hybride va bien au-delà du seul lieu de travail. Le travail hybride doit être en phase avec les objectifs de votre entreprise et sa mise en œuvre doit suivre le rythme de votre organisation. En outre, il ne s’agit pas seulement du facteur lieu, mais aussi du facteur temps. Les collaborateurs travaillent parfois de manière synchrone et parfois de manière asynchrone, tout comme ils travaillent parfois physiquement ensemble et parfois physiquement séparés. Il reste donc du pain sur la planche avant de tirer le meilleur parti du concept de travail hybride. Mais les premiers pas ont déjà été faits.
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Écrit par
Conseillère juridique