Journée d’action nationale le 22 mai 2023 !
Les syndicats organisent une journée d’action nationale le 22 mai. Ils expriment ainsi leur mécontentement face « aux pratiques de dumping social et aux atteintes graves au droit de grève ».
Les travailleurs ont le droit de participer à ces actions. S’absenter du travail pour participer à ces actions ne constitue pas une absence injustifiée. Participer à ces actions ne constitue pas non plus un motif de licenciement pour faute grave.
L’exécution d’un contrat de travail implique que le travailleur travaille et que son employeur lui verse un salaire en retour. Lorsqu’un travailleur ne travaille pas parce qu’il fait grève, son employeur, n’est pas tenu de lui verser un salaire pour ce jour-là.
Les travailleurs qui souhaitent travailler se rendront sur leur lieu de travail et recevront leur salaire normal pour leurs prestations. S’ils arrivent en retard ou s’ils n’atteignent pas leur lieu de travail, ils recevront le salaire de cette journée si leur retard est dû à un motif, indépendant de leur volonté, survenu sur le chemin du travail. . Un événement soudain survenu sur le chemin du travail peut entraîner un retard, mais les actions syndicales ne remplissent pas ces critères. En effet, ces actions étant annoncées, les travailleurs devront tout mettre en œuvre pour arriver à l’heure au travail.
Une fois les travailleurs arrivés au travail, s’ils ne peuvent pas commencer ou continuer à travailler en raison d’une grève, le salaire journalier garanti n’est pas dû. Dans cette situation, en tant qu’employeur, vous n’êtes pas dans l’obligation de compléter le salaire pour qu’il atteigne le salaire journalier normal. Le travailleur qui souhaite recevoir une indemnité pour cette journée devra s’adresser à l’ONEM.
Lorsque c’est possible, le télétravail peut être une solution.